La nutrition en gravel
- Theo MyGravel
- 20 mai 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 20 mai 2024
L'IMPORTANCE DE LA NUTRITION EN GRAVEL
Loin de moi l'idée d'être un expert en nutrition concernant le gravel ou encore moins un nutritionniste, dans cet article je vous partage l'expérience que j'ai pu acquérir lors de mes entraînements et compétitions au fil des années.
ÉVITEZ LA PANNE ET LES MAUX

Comparée à une sortie sur route, la pratique du gravel consomme plus d'énergie et vide votre "réservoir" plus rapidement. Fatigue, sueurs froides, maux d'estomac, rien ne gâche plus une belle journée de gravel que de manquer de carburant, ou peut-être pire, ne pas pouvoir avaler de nourriture. Les erreurs nutritionnelles sont probablement les plus courantes que font les cyclistes, car il est facile de se tromper sans s'en rendre compte jusqu'à ce qu'il soit trop tard..
CONSOMMEZ EN QUANTITÉS
C'est un point crucial : les cyclistes sous-estiment souvent la quantité d'énergie qu'ils utilisent lors des sorties gravel, surtout s'ils viennent de la route. Vous avez des pneus plus gros sur des surfaces sans rendement, donc pédaler demande plus d'efforts. Même en roue libre et en descente, vous brûlez des calories car les surfaces glissantes et techniques demandent une grande concentration mentale et forcent vos muscles du haut du corps et de la ceinture abdominale à travailler d'avantage pour garder votre trajectoire, cela signifie que vous devez manger plus. Il est difficile de donner un nombre exact de calories et de glucides car chaque entraînement et chaque cycliste sont différents. Pour donner une moyenne sur une sortie de plusieurs heures, visez entre 50 et 80 grammes de glucides par heure. Exercez-vous à l'entraînement pour que cela devienne une habitude et que votre intestin s'habitue à absorber un plus grand volume de nourriture pendant votre activité.
TESTEZ ET APPROUVEZ
Rien ne vaut sa propre expérience, essayer un maximum de marques et de façons d'ingérer les aliments. Goûts, couleurs ou bien textures chacun sera différent.
HYDRATEZ VOUS RÉGULIÈREMENT

La déshydratation entache la digestion et vous rend vulnérable. Elle peut provoquer des nausées, et si cela s'aggrave, elle peut aller jusqu'à des vomissements. En règle générale, vous ne voulez rien de tout ça. Essayez de tenir une ligne directrice en vous fixant un bidon (500 ml) par heure. En fonction de la chaleur et de l'intensité de votre effort, vous pouvez boire un peu moins quand il fait froid et plus quand il fait chaud. Buvez de petites quantités à intervalles réguliers pour maintenir une hydratation constante. Utiliser une boisson d'hydratation riche en glucides vous permet d'ingérer moins d'aliments solides.
NE CHANGER RIEN LE JOUR DE L'ÉVÉNEMENT
Il est plus difficile de digérer la nourriture lorsque votre système n'y est pas habitué. Facilitez la tâche à votre système digestif en prenant de petites bouchées fréquemment. Au lieu de manger une barre entière divisez-la en petites bouchées à prendre toutes les 20 à 30 minutes.L'entraînement sert à préparer votre corps, y compris votre estomac. Le jour de votre objectif, ne changez pas tout votre plan nutritionnel pour quelque chose que vous ne connaissez pas. Ne l'essayez pas pour la première fois lors de votre objectif au risque de compromettre tout votre travail. Ne mangez que des aliments que vous connaissez et que vous avez déjà consommés pendant vos entraînements. Votre estomac vous en remerciera !
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